Le texte est contraint : un étroit rectangle vertical de texte. La ligne est extrêmement courte, la syntaxe subit des ruptures comme voulues par cet espace-texte étroit ; des ruptures ou plutôt des arrêts, comme devant un obstacle, ou peut-être un carrefour, qui ouvrirait vers d’autres chemins. De ces ruptures, enrichies de rebonds des sonorités et de déplacements de sens, naît le rythme, la mesure d’une langue poétique comme mémoire de langue, que l’on reconnaîtrait sans l’avoir apprise et qu’on travaillerait petit à petit à découvrir. (Présentation éditrice)

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